Nos prestations : Mariage , Cocoon, Enfance, Happy Family, MelleHéroïne, My-H-eros……et t’en d’autres choses
Tout ce qui se cache derrière le tarif d’un photographe.
Pour plusieurs raisons. Déjà, Tonton Jules est un invité, et il aura peut-être envie de participer à la fête lui aussi. Il vous sera difficile de lui en vouloir si, au lieu de prendre en photo votre fille qui récite un poème, il a préféré lever une coupette à votre santé.
Puis, Tonton n’a sans doute pas le matériel professionnel adéquat. Nous avons, entre autres, des objectifs très sensibles, qui nous permettent de photographier dans des lieux sombres (églises), sans utiliser de flashes qui rendent la lumière plus crue, et font des ombres portées disgracieuses.
Ensuite, Tonton ne maîtrise peut-être pas toutes les données techniques liées à la photo : lumière, vitesse, isos… OK. Mais dans un contre-jour ? Dommage d’avoir des photos floues pour un réglage mal maîtrisé…
Et enfin, Tonton Jules a beau avoir lu le mode d’emploi de son réflex, il n’a pas l’expérience d’un professionnel. Nous avons couvert des dizaines de mariages, ils se ressemblent tous plus ou moins dans le déroulement. Nous savons quand être en alerte, quand il y aura un moment de creux, quand nous concentrer sur vous, et quand sur vos invités. Et nous sommes là pour ça. C’est notre métier.
« Oui mais c’est cheeeer ! »
Oké, c’est là que le bât blesse, tâchons d’expliquer. Et peut-être qu’à la fin, tu seras d’accord pour admettre que oui, c’est un budget, mais que non, ce n’est pas cher pour ce que tu en retireras.
Déjà, précisons que je parle là de vrais pros. C’est à dire de personnes dont c’est l’activité principale, qui les fait vivre, dont c’est le métier, qui se mettent à jour, s’améliorent et ont le souci de bien faire leur travail.
Nous voyons fleurir un peu partout des amateurs, parfois éclairés – mais souvent pas – qui s’improvisent pros, le temps de la saison des mariages (« qui me font toute la journée pour 200€ ! »), et dont la qualité de travail est incertaine. (Sans parler de la valeur morale discutable de ce procédé.)
Mettons les choses au clair tout de suite : ce n’est pas un salaire ! C’est une entrée de fonds BRUTE, dont sont défalqués les frais suivants :
(C’est à dire tout ce qui est plus ou moins payé par ton patron, si tu es employée.)
ET éventuellement, s’il en reste un peu, un SALAIRE, youhou ! Un salaire pour les heures de travail, donc, visibles (prise de vue)… Et invisibles ! (Déplacement, post-traitement des photos – qui double, voire triple les heures de prise de vue -, la mise en galerie, le gravage des DVD, etc.)
D’où seront défalqués tous les frais habituels de Madame Tout le Monde (impôts, loyer, crédits, frais de garde pour les enfants, etc.). La vie, quoi. Sauf que… Nous sommes principalement des professionnels saisonniers. Donc, le salaire touché en été doit également nous faire vivre pendant la saison creuse.
Donc, à ce point, tu comprendras qu’un professionnel ne peut PAS pratiquer des prix ras le plancher, non seulement parce qu’il ne s’en sortirait pas, mais aussi parce que s’il a tous ces frais, c’est pour t’assurer une prestation de qualité, à TOI !
Tous ces logiciels, ces stages, ce bon matériel, c’est pour être plus compétent, plus original, plus rapide, et capter au mieux les plus beaux instants de ta vie. Un amateur, ou un photographe low cost ne pourra pas avoir ce niveau. Impossible.
J’ai l’habitude d’utiliser une métaphore pour expliquer les tarifs. Nous sommes comme des compagnies aériennes… Il y a les low cost (Easy Jet) et les hauts de gamme (Lufthansa). Les deux ont du matériel en bon état (du moins j’espère !), et les deux vont t’emmener à destination. Mais dans quelles conditions ? Avec quelles prestations ? Quel confort ?
Après, c’est juste une question de choix et de priorités. Mais on ne peut pas demander à un service low cost de fournir les mêmes prestations que le haut de gamme. C’est financièrement impossible (ou c’est qu’il y a quelque chose de pas clair derrière).
Et en aucun cas, ça ne fait du prestataire haut de gamme un escroc pour autant !
Déjà, peut-être qu’il faudrait rééquilibrer le budget global du mariage en redéfinissant les priorités. Oui, la plupart des postes sont incontournables. Mais c’est quoi le plus important ? Un deuxième trou normand au repas, ou des images qui resteront TOUTE ta vie ?
Ensuite, bien comparer les photographes, et pas seulement au vu de leurs tarifs. Demande à les rencontrer, déjà pour le feeling, puis pour voir un peu plus que leur portfolio. (Parce que, ça va sans dire, comme pour absolument tous les professionnels et tous les corps de métiers, et quels que soient leurs tarifs – haut de gamme ou low cost -, il y en a de mauvais, ou des qui ne tiennent pas leurs promesses.)
Et si le photographe te plaît, c’est là qu’il faut discuter avec lui de ce qu’il peut vous proposer qui entre dans votre budget, quitte à faire l’impasse sur quelques heures.
En fait, c’est vraiment une question de qualité/prix ici, et non de quantité/prix. Aussi, ça m’amène au point suivant :
Priorise les images que tu désire. Il n’est peut-être pas nécessaire d’engager le photographe pour le repas/soirée, par exemple. La plupart du temps, vos invités seront en train de mastiquer… Des préparatifs à la fin du cocktail, avec un vrai photographe qui vous donnera de belles images d’excellente qualité technique et artistique, même s’il y en a moins, c’est peut-être mieux que des centaines de photos médiocres et mal cadrées, dans une lumière improbable.
Pense aux « options » : vraiment un petit budget pour un photographe tout au long du mariage ? Délégue à plusieurs invités le jour J pour ne pas les assommer, et offre-toi une séance engagement et/ou un Day After avec un vrai pro, que tu auras choisi avec soin.